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Photos Dans Lerpt

Galerie 2021

Retrouvez la séléction de 2021

Belgique

TU, est unique

Héloïse BERNS est une portraitiste. Pour cette série, elle demande à ses modèles de dégager leurs épaules, de retirer leurs lunettes et de regarder l’objectif.
Le cadrage est toujours le même…
« C’est une manière de les mettre complètement à nu face à mon regard, de mieux saisir la profondeur de quelque chose comme leur âme, quelque chose d’absolument unique »

Philippe BOUSSEAUD,

Haute Loire

Pays de neige

Phillippe BOUSSEAUD s’inspire des estampes chinoises pour nous proposer une interprétation de l’hiver par des paysages de neige et de brouillard. 
Ses photographies nous séduisent par la délicatesse des lignes et par des éléments parfois à peine esquissés qui nous offrent une douceur intemporelle. on n’a pas froid, on contemple

Hervé CLAVREUL,

Loire

Saisons

Hervé CLAVREUL construit depuis plusieurs années une œuvre axée sur la nature. Hymne à la beauté de la nature, chaque « saison » est une tentative de poésie graphique.
Inspirations végétales, superpositions graphiques, géométries organiques et naturelles des arbres, de végétaux, de minéraux. Les « saisons » sont des fruits visuels, qui servent à se délecter la rétine, en laissant son imagination en liberté. 

Victor COUCOSH,

Paris

" Les vieilles "

Immuables, immortelles. Vous êtes là depuis toujours, toujours pareil à tout jamais. Le passé, le présent, petits bonheurs comme grands malheurs, rien n’a prise sur vous, vous avez déjà tout donné et tout enduré, tout vécu, survécu à tout. Belles, ridées, édentées, courbées par l’âge, mais belles. Émouvantes. Le corps tourmenté par l’âge, le visage fatigué par le temps, mais l’œil vif et pétillant de malice. Toujours en mouvement, même dans l’immobilité.
Dures et douces à la fois, à mi-chemin entre le présent et l’éternel. À la fois ici-bas et déjà dans l’au-delà, habitées par la gourmandise de vivre mais sachant que la mort est partie prenante de la vie. Silencieuses mais bavardes, pleines de verve, un dialogue constant avec les disparus comme avec les présents. Curieuses de tout, sachant tout sur tout mais jamais blasées, toujours à l’affût. Je vous aime, les vieilles

Justine DARMON,

Paris

Cuba, au-delà des couleurs...

Baroque, tropicale et paradoxale, Cuba m’a semblé figée dans une autre époque. J’ai voulu montrer ce qui m’a touché dans ce pays hanté par les contradictions : pays de traditions dont la pauvreté est une des conséquences de 30 ans d’embargo, dont le peuple fier et révolutionnaire, ne cesse de combattre, de travailler, de se souvenir, mais aussi de rire, de chanter, de danser car il conserve la fraîcheur si précieuse de l’enfance.
J’ai choisi des images monochromes car les émotions provoquées par la beauté du pays et la rencontre de ses habitants vont bien au-delà du kaléidoscope de couleurs solaires qui sont l’image d’Épinal de l’île …
Oui, Cuba a quelque chose d’onirique pour le voyageur mais c’est aussi (surtout) une société où l’âpreté de la réalité n’empêche pas l’espérance.
Ces photographies sont un hommage aux cubains qui, malgré leurs blessures, leurs failles et leur pauvreté forment un peuple dont le sens de l’accueil et la générosité se lit dans les regards graves qui nous touchent au plus profond de nous-même.

Edouard DE FRANCISCI,

Loire

Édouard DE FRANSCI réalise actuellement un reportage sur les derniers pêcheurs de Cadaquès. Une occasion de se livrer à un autre exercice : photographier des centaines de variétés de poissons, en noir et blanc, avec la même lumière, le même support et le même objectif. Il nous présente ses natures mortes ou chaque poisson apparaît comme un objet plastique.

Christèle DELAUR,

Loire

Chistèles DELAUR dans cette série, met en oeuvre la technique du « low key » pour photographier les fleurs. Elle utilise la lumière pour les traverser et découvrir ce qu’elles cachent pudiquement. Au fil des clichés, elle a compris que ces modèles muets raconteraient son histoire, dévoileraient sa sensibilité expliqueraient sa personnalité.

Serge FONCHIN,

Ain

Photographies de lieux abandonnés

Serge FONCHIN nous emmène découvrir des lieux qui ont eu leurs heures de gloire et qui sont maintenant abandonnés. Par la photographie, il les fait sortir de l’oubli. On est séduit par ce qui reste de la splendeur passé, on imagine ce que cela a été. Les traces du délabrement, témoin du temps, participe à la beauté de l’image.

GIEM,

Ardèche

Carmen

GIEM nous fait entrer dans l’univers du flamenco par des photos au plus près des danseurs, regard, posture et mouvement…
Une série inspirée par l’histoire de Carmen

Romain GIROD,

Ain

Romain GIROD a suivi, durant 8 mois, la vie d’un club de boxe thaï avec les entraînements, la préparation des combats et les déplacements. Loin des images clichées de coups, de violence ou de rage. Il nous montre la maîtrise, l’effort, le dépassement de soi pour parvenir à faire de cette pratique un sport et non une expression de violence

Jlb,

Loire

Jlb a réalisé des triptyques avec ses nombreux marque-pages pour créer des histoires. Ses images pleines de couleurs de graphisme et d’une pointe d’humour, nous propose amusement et découverte Trouverez-vous la trace du titre d’un livre, d’une rencontre improbable ou d’une histoire imaginaire ?

JPaC,

Puy de dôme

L'outil du pathétique

Au départ, un immeuble en rénovation doté d’une monumentale structure de béton, recouvert de filets de protection, soutenu par une forêt d'échafaudages. Jean-Paul CONCHON choisit de nous montrer des ouvriers qui installent les filets, tels des couturiers ou même des sculpteurs qui proposent de surprenants drapés.
« Outils du pathétique » selon Aby WAEBURG ou une âme.

Just MagD,

Tarn et Garonne

Les photographies de ce projet oscillent entre science et surréalisme. Observation réflexive. Instantanée de l’aspect d’un glacier à un moment donné. Mémoire du temps, au plus profond, au plus froid, les traces de différentes phases météorologiques y sont imprégnées : bulles d’air, sédiments, petites roches. L’espace, le temps, la lumière et la matière s’affrontent, s’entre-mêlent, se heurtent.
Monde naturel et le monde spirituel sont alors unis, créant une sorte d’art abstrait à partir duquel l’expérience du beau émerge. Beauté pure appelée à disparaître, cette série ce veut rapporteuse de certains enjeux contemporains tel que le réchauffement climatique.

Hervé LEGALLAIS,

Ain

Juste quelques jours de plus

Bien sûr la vraie vie est ailleurs et cela nous bouleverse
Bien sûr demeurer cela n’existe pas et pourtant toute cette sueur
Bien sûr la lumière qui dévale nous attire alors que l’ombre nous est là nous enlace
Bien sûr le corps a ses limites tellement tristes, un petit animal sans elle
Bien sûr le quadrillage est une frontière qui enserre alors que les lignes
Bien sûr nous ne sommes que peu au monde
Le temps de le die et l’oiseau s’envole
Et pourtant nous quémandons sans cesse
Juste quelques jours de plus…

LEM,

Côte d'or

Ghosts towns

En mai 2018, LEM part à la découverte des villes fantômes en Californie et au Nevada, armé d’un vieux Rolleiflex T  et de film noir et blanc.
Les villes fantômes fascinent. Est-ce parce que le temps y a été figé, souvent de manière soudaine est temps de circonstances difficiles ?
Est-ce qu’on y est seul, avec l’impression que tout peut y arriver ?
Ou est-ce parce qu’on peut s’y faire une idée de ce qu’a été l’existence de gens ayant tout quitté dans l’espoir d’une nouvelle vie? 
Ces endroits, délaissés, racontent des histoires humaines, des joies et des peines qui hantent à tout jamais ces contrées désertiques mais jamais tout à fait désertées…

Cécile MARTIN-GUIRKINGER,

Savoie

Entres deux mondes

Cécile MARTIN-GUIKINGER utilise des éléments naturels, tels le feu, l’eau, la glace, des végétaux, pour réaliser des installations. Elle les photographie et nous fait ainsi entrer dans un monde plein de poésie échanger de spiritualité. Bienveillance, offrande, enfance, chamanisme sont très présents dans cette démarche artistique qui interroge la fragilité et l’éphémère.

Olivier MATTEL,

ain

Deep woods

Olivier MATTEL nous propose une série de photos née de la peur ancestrale qu’inspirent les bois noirs et profonds, les forêts sombres qui hantent souvent les nuits des enfants… Une souche devient alors un monstre sanguinaire…
Et chaque clairière semble abriter une créature démoniaque. Enfant, il aimait voir des formes dans les nuages ou dans le carrelage de la salle de bain, deviner tantôt un oiseau, parfois géant…
Laisser son imagination créer des mondes oniriques

Bernard MONCET,

Rhône

A la rencontre de ma jeunesse passée.

Bernard MONCET a ressorti de leur malle des jouets cultes des années d’après-guerre et nous le montre sous forme d’un imagier tel que ceux que l’on peut trouver à destination des enfants. Il a photographié ces jouets, objet de tous les rêves et de tous les désirs d’une génération, pour rendre hommage à ses compagnons de jeux qui gardent la trace de l’insouciance de la jeunesse entouré par des parents attentionnés. Selon son âge, le spectateur partage ces instant de nostalgie ou un instant de complicité, on joue ou on a tous se joué !

Jean-Michel POUZET,

vendée

Jean Michel POUZET milite pour une photographie de plasticienne se délivrant de certaines normes académique ; une photographie contemporaine, minimaliste, coloriste et narrative, ou l’interprétation allégorique est de mise. Les clichés représentent des objets photographiés en gros plan sur un écrin de ciel, object qui perdent toute signification objective, totalement détourné de leurs fonctions premières. Le visiteur est appelé à faire usage de deux lectures : celle du texte, celle de l’image et de les gouter ensemble comme si l’une était le miroir de l’autre, comme si l’écrit plus l’image étaient le texte et la musique d’une « chanson photographique »

Caroline SATTLER,

Montreuil

A la rencontre de ma jeunesse passée.

Le travail de Caroline SATTLER porte sur des lieux chargées d’histoire, ici des quartiers du centre ville d’Ankara où bâtiments et habitants demeurent attendant une démolition prochaine. Un certain esthétisme habite ces espaces où le temps semble suspendu. Les traces du passé sont visibles mais non mises en scène. il s’agit d’un questionnement de notre rapport avec ses lieux, la manière dont nous les côtoyons, notre rapport à leur mémoire. En cohérence avec ce projet, Caroline SATTLER travaille en noir et blanc avec des appareils argentiques. 

Ernesto TIMOR,

Lyon

Le démolisseur sur rendez-vous, et autres métiers rêvés

Dans la traduction des clichés de travailleurs posant avec la solennité de leur fonction, Ernesto TIMOR présente une superbe et énigmatique galerie de portraits de travailleurs fictif. Ils posent sous leur vrai nom, complété du métier qu'ils se sont inventé. À l’écoute de leurs aspirations profondes, ils incarnent pour l’objectif une occasion rêvée ou se paient une allusion grinçante au monde du travail réel. La scène est sombre et plausible : rien de plus qu’un geste, un outil intrigant, une façon d’être, lumière et décors naturels !
En complément de ces portraits, des textes signés de l’auteur Francois CHAFFIN. 

TOM,

Hérault

Contemplateur dans l’âme, Tom nous propose des photographies de paysages. Il choisit le noir et blanc ainsi l’observateur ne se perd pas dans les détails que pourrait offrir une photographie en couleur. Pour lui, le noir et blanc est une technique créative directive qui nous amène très vite à l’essentiel. Le regard est guidé par des perspectives des lignes de fuite, des formes géographiques ou encore le contraste des lumières

Didier VILETTE,

Savoie

Géométrie urbaine

Didier VILETTE a cette chance formidable en tant qu’artiste, de pouvoir errer photographiquement pour nous faire rêver en photographiant du banal. Que peut-on trouver de plus commun et de plus banal que le sol de nos villes que beaucoup d’entre nous foulent régulièrement. La monochromie est là, présente, accentuer, travaillée par ces jeux d’ombres, qui se dessine. Le noir et blanc est là, présent, pour questionner sur ce qui n’est pas dans le cadre

Maxime CROZET,

Kurdewarî, pays des Kurdes

Maxime Crozet nous offre des Instantanés de voyage au Kurdistan, un pays qui n’existe pas.
Il est allé à la rencontre du peuple des frontières, à la croisée des mondes turc, persan et arabe. Là, Il a su capter l'immensité et la magnificence de paysage, des lieux de vie qui semblent hors du temps et les regards de quelques habitants.