Isère
Uncarné
« Uncarné » chante l'essence du corps universel comme objet ultime du désir. Un carnaval de chair déshumanisée d'une violence latente mais douloureusement attirante. Un oxymore. Est-ce humain, animal, mort en vie, viande ? Une chimère. Dépouillé de ses attributs, ne reste que la matière primitive ; mythique, électrique ; parfois lubrique, parfois christique, une confrontation en équilibre, ambivalente. A point. Le style abstrait et décontextualisé laisse affleurer les parts manquantes, esquisse une recherche de l'empreinte de l'invisible dans le visible où le temps n'a plus cours.


